Le latin porte en lui deux millénaires d’une culture aussi variée que le furent ses auteurs: elle a été le trait d’union d’une Europe des esprits qui à travers le temps et à travers l’espace, ont débattu, se sont disputés, mais toujours avec, en toile de fond, une identité commune. Le latin a aussi structuré les langues que nous parlons aujourd’hui en Europe, dans leur construction grammaticale ou dans leur lexique: il les subsume au-delà de leurs particularismes.
Au-delà de la culture, il y a la politique. Le latin est la langue des grands orateurs et celle du droit. Elle est la langue politique par excellence, celle qui a servi de référence à des générations de parlementaires dans les pays (notamment anglo-saxons) qui ont une tradition démocratique, celle qui a permis de former à la rhétorique des générations entières de politiques, à partir de l’imitation et de l’appropriation des Anciens.
Pour toutes ces raisons (et d’autres sans doute encore) le latin mériterait de redevenir la langue de l’Europe.
Lisez l’article complet par Sundar Ramanadane ici.